Perdre un animal de compagnie fait plus mal que ce que les gens pensent
L’histoire des animaux de compagnie est intimement liรฉe au processus de domestication des animaux. Le chien est vraisemblablement la premiรจre espรจce domestiquรฉe et le premier animal de compagnie. Il existe des preuves indirectes que le chien pourrait avoir รฉtรฉ domestiquรฉ et gardรฉ comme animal de compagnie depuis l’รฉpoque du Palรฉolithique
Un chien ou un chat n’est plus considรฉrรฉ comme « un simple » animal domestique mais un membre ร part entier de la famille et un รชtre qui dรฉveloppe des interactions รฉmotionnelles. Il devient alors non plus un personnage de second degrรฉ mais un acteur de premier plan qui apporte de la compagnie, de l’amusement et de la joie ร nos vies. Son importance se fait d’autant plus ressentir, notamment lorsqu’il vous accompagne en continu, de jour comme de nuit, et est totalement dรฉpendant de vous aussi bien pour manger que pour faire ses besoins.
Un animal de compagnie peut ajouter de la structure ร votre journรฉe, vous maintenir actif et social, vous aider ร surmonter les revers et les dรฉfis de la vie et, mรชme, vous donner un sens ou une raison d’รชtre. Ainsi, lorsqu’un animal bien-aimรฉ meurt, il est normal de ressentir une douloureuse sensation de chagrin et de perte.
Dans une รฉtude publiรฉe au Journal of Mental Health Counselling et menรฉe aux Etats Unis, Canada et Grande Bretagne sur plus d’une centaine de personnes, a dรฉmontrรฉ qu’il existait une diffรฉrence statistiquement significative entre la place accordรฉe aux animaux de compagnies et aux membres de la famille. Et par consรฉquent, ร la douleur qui en rรฉsulte.
Cependant, il est choquant d’entendre que la perte d’un animal cause plus de mal que celle d’un รชtre humain. Et pourtant, c’est vrai ! Le grand Anatole France disait « Jusqu’ร ce que quelqu’un ait aimรฉ un animal, une partie de son รขme reste non รฉveillรฉe. » Et aprรจs avoir รฉveillรฉ cette partie du cลur, la blessure qui dรฉcoule de la perte est trรจs profonde.
Dans une รฉtude publiรฉe au Journal of Mental Health Counselling et menรฉe aux Etats Unis, Canada et Grande Bretagne sur plus d’une centaine de personnes, a dรฉmontrรฉ qu’il existait une diffรฉrence statistiquement significative entre la place accordรฉe aux animaux de compagnies et aux membres de la famille. Et par consรฉquent, ร la douleur qui en rรฉsulte.
Cependant, il est choquant d’entendre que la perte d’un animal cause plus de mal que celle d’un รชtre humain. Et pourtant, c’est vrai ! Le grand Anatole France disait « Jusqu’ร ce que quelqu’un ait aimรฉ un animal, une partie de son รขme reste non รฉveillรฉe. » Et aprรจs avoir รฉveillรฉ cette partie du cลur, la blessure qui dรฉcoule de la perte est trรจs profonde.
Ainsi, l’รชtre humain projette sa propre image sur son animal de compagnie. Nos pensรฉes, nos รฉmotions et nos idรฉes sont renvoyรฉes sur ces crรฉatures: Nous nous voyons en eux. Il existe une croyance commune selon laquelle les propriรฉtaires ressemblent ร leurs animaux de compagnie : ce qui n’est pas dans l’absolue une idรฉe fausse, mais plutรดt une figure de style indiquant que nos animaux de compagnie sont nos objets personnels qui sont modelรฉs en fonction de nos comportements et en gรฉnรฉral de notre personnalitรฉ.
Une autre raison de cet attachement, est liรฉe ร la pรฉriode passรฉe en compagnie de ces animaux. En effet, les chats et les chiens, qui reprรฉsentent la grande majoritรฉ de ces รชtres, ont une durรฉe de vie comprise entre 10 et 20 ans. Un temps que beaucoup d’humains n’ont jamais partagรฉ avec une seule personne de maniรจre quotidienne et ininterrompue !
Une autre raison de cet attachement, est liรฉe ร la pรฉriode passรฉe en compagnie de ces animaux. En effet, les chats et les chiens, qui reprรฉsentent la grande majoritรฉ de ces รชtres, ont une durรฉe de vie comprise entre 10 et 20 ans. Un temps que beaucoup d’humains n’ont jamais partagรฉ avec une seule personne de maniรจre quotidienne et ininterrompue !
Selon la grande spรฉcialiste du rรดle des animaux de compagnie dans la sociรฉtรฉ et professeur en sociologie ร l’Universitรฉ du Colorado, Leslie Irvine, « il n’est plus surprenant de ressentir un profond chagrin aprรจs la perte d’un animal de compagnie, car, aux Etats Unis du moins, ils sont de plus en plus considรฉrรฉs comme des membres de la famille ». Dans une รฉtude menรฉe par les professeurs Elizabeth Clancy et Andrew Rowan, 68% des Amรฉricains possรจdent un animal de compagnie, soit une augmentation de 12% depuis que les enquรชtes sur les propriรฉtaires d’animaux de compagnie ont commencรฉ en 1988. Sachant que ce phรฉnomรจne รฉtait dรฉjร en plein essor en cette pรฉriode.
Cependant, il est important de se rappeler que quelles que soient les circonstances de la perte d’un chat ou d’un chien, le chagrin demeure un sentiment personnel qui ne doit provoquer ni regret ni honte. C’est un processus qu’il faut assumer tout en se donnant le temps pour faire son deuil.
Cependant, il est important de se rappeler que quelles que soient les circonstances de la perte d’un chat ou d’un chien, le chagrin demeure un sentiment personnel qui ne doit provoquer ni regret ni honte. C’est un processus qu’il faut assumer tout en se donnant le temps pour faire son deuil.